Groupe Bolloré : le digital au service de l’humain

ITW Alexandre Delaroche - Bolloré

Dans un monde où le digital n’a de cesse de redéfinir les usages et les codes de la communication, et plus généralement des relations humaines, comment maintenir un lien authentique ?

Alexandre Delaroche🤓 Pour répondre à cette question, nous sommes allés à la rencontre d’Alexandre Delaroche, Responsable Digital & Web du Groupe Bolloré – multinationale française spécialisée dans la logistique pétrolière, la communication et l’industrie – et membre du Club We Are COM. Cet expert de la communication digitale jongle quotidiennement entre l’innovation technologique et la communication de proximité. 🚀 Rencontre avec celui qui fait du numérique un outil de cohésion et de transformation positive.

Bonjour Alexandre, quelle définition donneriez-vous à la communication digitale de marque ?

Pour moi, la communication digitale est un volet de la communication dans le sens large du thème, qui se concentre sur les canaux digitaux : emails, réseaux sociaux, intranet, sites web… l’objectif est toujours le même. Quel que soit le levier, la communication digitale permet de transmettre un message par d’autres canaux que les traditionnels supports physiques.

Quelle est la particularité de votre poste et quel rôle jouez-vous auprès de la Direction de la Communication ?

La particularité de mon poste tient tout d’abord au fait que je ne suis pas hiérarchiquement rattaché à la Direction de la Communication. Je suis Responsable digital & web, je réponds donc à la Direction des systèmes d’information. Néanmoins, je collabore beaucoup avec la Direction de la Communication. Au quotidien, je traduis leurs besoins et fais la passerelle entre les équipes COM et les équipes IT. La particularité de mon poste est un atout puisqu’elle nous permet d’aller plus vite dans la réalisation de nos process.

Vous avez déployé la plateforme événementielle OuiLive, à destination de l’interne. Pouvez-vous nous en dire plus sur les dessous et les ambitions de ce projet ?

OuiLive est une plateforme interactive pour gérer les inscriptions à nos événements internes et fédérer autour de challenges en lien avec l’activité sportive par exemple. Après une période d’analyse des outils et solutions proposées sur le marché, nous avons opté pour cette solution que nous avons adaptée à nos besoins. Les derniers challenges que nous avons développés se sont articulés autour des Jeux olympiques et de notre course solidaire, le Marathon Day.

Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur le premier Challenge olympique mis en place par le Groupe Bolloré ?

Le retour des Jeux olympiques, 100 ans après la première édition française, on ne pouvait pas passer à côté ! On a donc créé un challenge spécialement dédié à l’événement, ouvert à l’intégralité des collaborateurs. Nous avons choisi d’engager le public interne avec des quizz portant sur les Jeux olympiques ou, plus directement sur les temps forts du Groupe Bolloré.

Nos défis étaient variés, ils pouvaient concerner la photographie et la vidéo, il y avait aussi un podomètre intégré pour calculer le nombre de pas effectués par jour.

Le retour des Jeux olympiques, 100 ans après la première édition française, on ne pouvait pas passer à côté !

Comment communiquez-vous autour de OuiLive auprès des milliers de collaborateurs du Groupe ?

Notre département Identité de Marque s’est largement mobilisé pour garantir le partage d’informations auprès des collaborateurs lors du lancement de l’application OuiLive. Les membres du département ont encouragé les collaborateurs à télécharger l’application, notamment via une campagne d’affichage dotée de QR Codes. L’équipe continue de faire vivre l’aventure tout au long du challenge, par le biais de canaux de diffusion multiples tels que les mailings, les réseaux sociaux, etc.

Pour aller encore plus loin dans l’engagement et favoriser l’interaction, nous avons intégré un outil à notre Teams d’entreprise : Viva Engage. C’est un genre de Facebook interne qui encourage chacun à intégrer des communautés, à poster des photos ou des vidéos. C’est sur ce réseau social d’entreprise, que chaque semaine sont partagés les noms des vainqueurs de nos challenges. Je suis convaincu que la clé de l’engagement reste l’interactivité.

Je suis convaincu que la clé de l’engagement reste l’interactivité.

Dans l’univers du numérique, de quelle manière s’engager et concevoir des solutions digitales responsables ?

Pour moi, il n’existe pas de solution miracle, plusieurs manières sont possibles et chacun fait de son mieux pour minimiser l’impact négatif que le digital peut avoir sur l’environnement. Il est également important de rendre les solutions plus accessibles et inclusives.

Prenons comme exemple la conception d’un site web. Plusieurs applications sont à prendre en compte, telles que les normes RGAA, le green UX/green code, le poids des images, l’impact CO2 des serveurs utilisés, etc. Dans l’univers de la responsabilité numérique, la communication doit être repensée et optimisée au gré des nouveautés.

À l’ère du digital, où les innovations sont constantes et les changements d’usages permanents, comment sensibiliser l’interne ? Pouvez-vous nous parler des « Cafés Digitaux » ?

Les « Cafés Digitaux » ont été créés pour démocratiser l’usage du digital en interne. L’objectif ? Aborder un sujet digital, le plus souvent d’actualité, et le décrypter. Il est important que chaque thématique puisse parler à l’ensemble des métiers. Plus précisément, notre premier « Café Digital », qui concernait l’IA, avait pour ambition de vulgariser cette nouvelle technologie, d’enseigner l’art du prompt à nos collaborateurs à travers des cas d’usages très concrets.

Cet événement a bénéficié de super retours. À la suite d’enquêtes de satisfaction concluantes, nous espérons pouvoir le reconduire.

D’après vous, quelles seront les futures grandes évolutions de la communication digitale ? De quelles manières celles-ci impacteront-elles nos métiers ?

J’estime que l’avenir de la communication digitale réside dans l’utilisation plus globale des intelligences artificielles. Parallèlement, le développement de nouvelles solutions digitales sera de plus en plus accessible grâce au « low code, no code ». Il est désormais devenu possible de créer des applications ou des sites web sans savoir coder et sans avoir de connaissances particulières en informatique.

L’avenir de la communication digitale réside dans l’utilisation plus globale des intelligences artificielles.

Vous servez-vous régulièrement de l’intelligence artificielle ? Si oui, de quelle manière ?

Au sein du Groupe Bolloré, l’adoption des outils IA est en réflexion. Néanmoins, à titre personnel, il m’arrive de l’utiliser, notamment pour organiser mes vacances et mes week-ends. En sollicitant ChatGPT ou Layla.ai, j’optimise mes itinéraires et je détermine les meilleurs lieux touristiques à visiter.

Avant de finir, et par curiosité, avez-vous un dernier conseil ou une ultime bonne pratique en communication à nous livrer ?

Sans surprise, mon conseil porte sur la communication digitale. 🙂 N’oubliez jamais que les actions que vous entreprenez doivent être pensées pour l’utilisateur final. Allez chercher du feedback, remettez-vous régulièrement en question et pratiquez le test and learn ! Il ne faut jamais rester sur ses acquis, même une fois que votre projet semble bien lancé.

3 choses à savoir sur Alexandre Delaroche !

Son inspiration ? Alexandre aime appliquer les codes du sport à sa vie professionnelle. Pour lui, le travail c’est avant tout réussir à s’éclater, tirer du positif dans les défaites/désillusions et toujours viser l’excellence dans ce que l’on fait.

Sa publicité préférée ? Fan de basketball, sa publicité préférée porte sur le sujet. Dans les années 2000, Nike a perdu son leadership en basketball au profit d’And1. Pour rebondir, Nike a créé une pub légendaire : une ambiance streetball avec des stars de la NBA, sans aucun produit en avant, juste des dribbles et des bruitages de basket. Rappelez-vous !

Ses passions ? Le basket, bien évidemment ! Alexandre est également féru de musique et de photographie (Slim Aarons est son photographe préféré).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *